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Du fait de la guerre au Nord ce poste d’enseignant n’a pas pu être pourvu et considérant l’importance de cette discipline des mathématiques pour la scolarité des collégiens, nous avons pris en charge la rémunération d’une remplaçante pour une durée strictement limitée à l’année scolaire en cours jusqu’à juin 2014. (Réalisé 1er semestre 2014)
- Appui à la promotion de la culture maraichère à 7 associations féminines de la commune rurale de Dourou.
Ce projet constitue un outil très concret de renforcement de la sécurité alimentaire et de diversification des produits alimentaires par un apport quantitatif et qualitatif d’aliments à base de légumes, légumineuses et tubercules. Il s’agit en outre d’apporter par la commercialisation de la production une ressource financière indispensable aux besoins des familles dans le contexte économique dramatique évoqué plus haut.
Ce projet s’inscrit également dans le cadre de la lutte contre les PFTE (Pires Formes de Travail des Enfants) : esclavage domestique, prostitution, par la formation en techniques de maraichage, l’alphabétisation et la réalisation d’activités d’intérêt économique et commercial au profit des filles de plus de 13 ans.
Au total, 100 femmes et/ou jeunes soutenus par Bolomoÿ ! : Achat des outils, semences, matériel de clôture, d’arrosage, etc…(Réalisé en septembre 2014 grâce à l’appui de l’AFCMK)
- Projet d’élevage ovin, bovin, volaille. Village de Djigui Bombo, commune de Doucombo.
La recherche de nouvelles ressources économiques rendue nécessaire par la disparition de l’activité touristique à débouché sur ce projet d’élevage diversifié : bovins, ovins, volailles, lapins.
Production, distribution, commercialisation et aussi lieu de formation aux techniques d’élevage, suivi vétérinaire et de formation à la gestion économique de l’exploitation. (Réalisé en novembre 2014)
Conclusion
On pourra s’étonner de la disparité des projets réalisés par notre association Bolomoÿ ! En avant ! Cependant il existe une cohérence à organiser dans la durée, la réponse à des besoins repérés et priorisés par les populations bénéficiaires. Si l’on considère que la Santé est un fait social total, il est clair qu’elle ne peut résulter de la seule réponse en termes de soins de santé même si celle-ci demeure importante.
L’amélioration de la santé des populations suppose aussi un accès suffisant (en quantité et en qualité) à la nourriture, à l’eau potable, à l’hygiène, à l’éducation. Elle nécessite un minimum de moyens économiques, au-delà des seules cultures vivrières qui ne permettent au mieux que la survie des populations rurales.
Cela explique et justifie le choix de notre association d’agir (sans remplacer, bien entendu) dans la durée, dans la polyvalence, dans la proximité, en coopération avec les personnes bénéficiaires dans des rapports de solidarité, d’entraide et d’amitié.